Ce titre peut vous choquer au vu de la crise sanitaire, sociale et économique actuelle et pourtant il est bien en lien avec elle.
Une étude menée auprès des vétérans de l’armée américaine, retenus prisonniers pendant plusieurs mois dans des conditions difficiles, a pu démontrer que l’optimisme était le facteur qui prédisait le plus une issue positive (un psychisme relativement intact et une capacité à reprendre sa vie « d’avant »).
Qu’est-ce que l’optimisme ? c’est une capacité à voir dans chaque événement, même difficile, un aspect utile ou positif et une tendance à se centrer sur des solutions (là où le pessimiste aura tendance à rester centré sur les aspects négatifs, plus dans la rumination que dans la recherche de solution).
Il ne faut pas confondre « optimisme » et « naïveté/ manque de réalisme ». Je vous invite à visionner une vidéo très intéressante de Philippe Gabilliet sur l’éloge de l’optimisme.
L’optimisme, qui est un trait de caractère, peut également se développer et voici quelques conseils dans ce sens :
- Prendre le temps d’éprouver de la gratitude vis-à-vis de ce qui se présente à nous. Le « carnet de gratitude » est, à ce titre, un outil très intéressant dans lequel vous pourrez noter ce qui a provoqué chez vous dans la journée un sentiment agréable, une envie de dire merci. J’en profite donc pour remercier tous les soignants et tous les travailleurs nous permettant de maintenir a minima nos vies quotidiennes !
- Aider les personnes qui traversent une situation plus difficile que la nôtre (en les soutenant par des appels, des messages, en faisant des courses pour eux, en déposant une part de gâteau à son voisin…)
- Reconsidérer ses pensées négatives (sur quoi je me base pour penser cette chose négative ? n’y a-t-il pas une pensée plus réaliste ?). Cela peut passer par une recherche d’informations ou de statistiques par exemple.
- Recenser ce que cette crise a pu avoir de positif pour moi (du temps pour une passion ou pour prendre soin de soi), pour mes proches (plus de temps passé ensemble), pour la société (un retour à la solidarité et à des valeurs plus « humanistes », la revalorisation de certains métiers)
- S’entourer de personnes optimistes
- Mais également méditer (encore et toujours 😊). Les études scientifiques montrent qu’une pratique prolongée de la méditation développe une zone de notre cerveau (le cortex préfrontal gauche), zone à laquelle est associée l’optimisme.
Et sachez, qu’une fois cette crise terminée, votre optimisme restera très utile : les personnes optimistes sont plus persévérantes, tombent moins malades que les autres, guérissent plus vite et vivent plus longtemps !
Soyons, comme le dit Philippe Gabilliet, optimistes de chemin (nous nous en sortirons) et pessimistes de chemin (ce ne sera pas forcément facile).
Merci a vous Sophie ,bonne et belle journée !
Permalien